Sa Prière
Entre l’espoir et le désespoir
Quand le pauvre répond sans « maux dire »
aux regards indifférents qui devant lui voyagent !
Où trouver la frontière ? Celle qui saigne l’espoir
D’un jour de grand chagrin avec le désespoir
Du coucher de la vie au regard retourné
Dans la nuit sans un rêve, sans projet à mener !
Où trouver l’espérance en pensant à demain ?
Où trouver avec force un bien heureux chemin
Désirant une trêve et jamais la pleurer ?
Sur un destin qui meurt avant de se montrer !
Fermant les yeux hagards sur papier parchemin
Qui aiguise la plume en jets rougis de larmes
Pour effacer le temps qu’une gomme désarme :
Oublier tout l’avant pour subir un demain !
Demain qui ne se lève, toujours le même arpente
L’éther et sans vergogne épris de tout qui hante,
Il ne mesure plus les forces qu’il enchaîne
Sur mains et poings liés et qui tue l’esprit même !
Je suis l’humble décor de ce trottoir choisi
Soudé au sarment fort qui m’attire, m’envie
Mon sort enorgueilli, assis sur placenta,
Pour applaudir la gêne des sourires et regards.
Endormis ils passent aussi rapidement
Qu’un battement de cil qui reprend ce qu’il donne
Et sans se rendre compte qu'en l'esprit qui s'adonne
Fuse net et précis : « Au ridicule pardonne
Il n’a jamais tué! il est né différent » !
Polymnie2, repensé le 31 octobre fait le 11 juin 2015
Quand la réalité se retourne
Pour renvoyer son revers!
Entre l’espoir et le désespoir
Quand le pauvre répond sans « maux dire »
aux regards indifférents qui devant lui voyagent !
Où trouver la frontière ? Celle qui saigne l’espoir
D’un jour de grand chagrin avec le désespoir
Du coucher de la vie au regard retourné
Dans la nuit sans un rêve, sans projet à mener !
Où trouver l’espérance en pensant à demain ?
Où trouver avec force un bien heureux chemin
Désirant une trêve et jamais la pleurer ?
Sur un destin qui meurt avant de se montrer !
Fermant les yeux hagards sur papier parchemin
Qui aiguise la plume en jets rougis de larmes
Pour effacer le temps qu’une gomme désarme :
Oublier tout l’avant pour subir un demain !
Demain qui ne se lève, toujours le même arpente
L’éther et sans vergogne épris de tout qui hante,
Il ne mesure plus les forces qu’il enchaîne
Sur mains et poings liés et qui tue l’esprit même !
Je suis l’humble décor de ce trottoir choisi
Soudé au sarment fort qui m’attire, m’envie
Mon sort enorgueilli, assis sur placenta,
Pour applaudir la gêne des sourires et regards.
Endormis ils passent aussi rapidement
Qu’un battement de cil qui reprend ce qu’il donne
Et sans se rendre compte qu'en l'esprit qui s'adonne
Fuse net et précis : « Au ridicule pardonne
Il n’a jamais tué! il est né différent » !
Polymnie2, repensé le 31 octobre fait le 11 juin 2015
Quand la réalité se retourne
Pour renvoyer son revers!